CERIMP Lyon - Institut scientifique observatoire psy
Page gérée par Edy Rigaut
"Le plus difficile n'est pas d'avoir de nouvelles idées, mais d'abandonner nos anciennes croyances"
Arnaud Du Crest, Revue Etudes, Mai 2017
Douleur : le mélange tradamol et antidépresseurs est dangereux
Les antidépresseurs courants et le tradamol interagissent négativement ; juin 2019 - publié dans la revue Pharmacotherapy - par interaction voie CYP2D6
Diminution des antidépresseurs , doucement !
Delphine Chayet fait savoir (dans Le Figaro sur "le syndrome d’arrêt des antidépresseurs") que « deux chercheurs britanniques plaident, dans un article publié […] dans Lancet Psychiatry, pour une désescalade beaucoup plus lente, étalée sur plusieurs mois et menée de manière non linéaire. Autrement dit, ils préconisent de réduire la dose très progressivement, en diminuant de plus en plus lentement à mesure que la dose approche de zéro ».
Lancement d'un nouveau site web par le Centre de Réhabilitation de Lyon
Toute l'équipe du centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive est heureuse d'annoncer le lancement du nouveau site internet
A retrouver en cliquant ICI !
Il a été conçu pour permettre à tous, usager, proche, professionnel de santé et toute personne intéressée, de trouver une information accessible, fiable et complète sur la réhabilitation psychosociale. Il permet également une plus grande visibilité des structures proposant des soins de réhabilitation et de remédiation cognitive, afin de faciliter l’accès au soin sur tout le territoire.
Un site public pour déclarer les événements indésirables
Mise en place par le Ministère, à destination des soignants comme des malades.
Sur :
http://social-sante.gouv.fr/grands-dossiers/signalement-sante-gouv-fr
Le signalement des événements sanitaires indésirables est un acte citoyen qui bénéficie à tous
Février 2017 : DANGER signalé par l'ANSM : Les AINS et acide acétylsalicylique
Ils sont dangereux au dernier trimestre de grossesse. Information facile à trouver maintenant sur Internet.
Juillet 2016
PREGABALINE, dépendances et risque de décès
L'ANSM (Autorité de sécurité du médicament) met en garde contre les risques de la prégabaline (Lyrica*),
dont l'une des indications est le trouble anxieux généralisé.
Le risque est celui d'abus, dépendance et mésusage, en particulier chez le jeune, et s'il y a une pathologie chronique associée.
Les conséquences en sont la survenue d'un coma ou d'un décès toxique.
Alerte pour mirtazapine (Norset*) et miansérine (Athymil*)
La revue Prescrire alerten en juillet, sur les risque l'allongement du QT, et du risque de torsades de pointes, avec ces 2 spécialités : notre conseil : à vos ECG, chers confrères !
ALERTE VIDAL BACLOFENE ET APNEES SEVERES DU SOMMEIL
L'Inserm a mis en évidence chez 4 utilisateurs du baclofène un lien entre la prise de ce médicament à haute dose (posologie pour traiter une dépendance à l'alcool) et la survenue d'apnées du sommeil.
Les 4 hommes inclus dans cette étude, publiée dans la revue CHEST, ont reçu jusqu'à 190 mg de baclofène par jour pour traiter une dépendance à l'alcool. Tous ont présenté une somnolence diurne, des ronflements et des épisodes de suffocation nocturne. Une polysomnographie a confirmé le diagnostic d'apnées sévères du sommeil.
De plus, l'évolution a été positive chez un des patients après l'arrêt du traitement, signant le lien direct entre la prise de baclofène à haute dose et la survenue de ces apnées sévères.
L'ensemble de ces observations confirme donc le risque d'apnées sévères du sommeil baclofène-induite chez les utilisateurs de ce médicament, à haute dose, risque qui était évoqué dans la RTU (recommandation temporaire d'utilisation) élaborée en 2014 par l'ANSM.
Pour les auteurs de l'Inserm, les résultats de cette étude doivent inciter à une vigilance encore plus grande des prescripteurs, sans cependant remettre en question le traitement par baclofène : chez les patients pour lesquels le baclofène s'avère efficace, des moyens thérapeutiques appropriés, tels qu'une ventilation assistée, peuvent en effet être envisagés pour pallier cet effet indésirable et poursuivre le traitement.
Antidépresseurs ISRS/IRSN et grossesse : l'Agence du médicament appelle à la vigilance
David PAITRAUD, dans l'info Vidal, rapelle le 30 mai 2016 que "selon un point d'information publié par l'ANSM, les enfants exposés in utero aux antidépresseurs de la classe des ISRS et des IRSN seraient potentiellement exposés au risque de troubles neuro-développementaux et notamment de troubles du spectre l'autisme".
"Dans l'attente des résultats d'une revue des données disponibles, engagée fin 2015 au niveau européen, l'ANSM appelle les prescripteurs à faire preuve de précaution dans l'utilisation de ces médicaments chez la femme enceinte"
Rappel aussi que "tout arrêt brutal : risque de syndrome de sevrage".
REMINYL et génériques (galantamine) : risque de réactions cutanées graves
Des réactions cutanées graves, de type syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ont été rapportées chez des patients traités par la galantamine.
Ces "nouvelles" données concernant le profil de sécurité de REMINYL et de ses génériques avaient déjà fait l'objet d'une communication Outre-Atlantique, au Canada en novembre 2014.
Le traitement par galantamine doit être arrêté dès l'apparition des premiers signes de rash cutané.
Rivastigmine (Exelon*)
Les patchs peuvent donner confusions, agitations, troubles du rythme, et plus rarement le décès : avis aux amateurs !
Interaction cyamémazine (Tercian*) et hydroxyzine (Atarax*)
Une interaction cyamémazine hydroxyzine (risque de torsades de pointes) est souvent passée inaperçue, sur les traitements que nous avons, nous aussi, déjà prescrits, et encore quelques fois sur des dossiers que nous voyons passer dans le service. L'occasion est bien donnée d'un entrefilet sur le sujet.
Plus avant, Le Moniteur des Pharmacies nous propose une belle page, publique.
Consultable "ici"
Médicaments ou prendre soin de soi ?
La HAS a réalisé une fiche mémo sur les modalités d’arrêt des benzodiazépines (BZD) et médicaments apparentés. Quel est l’objectif de ce travail ?
"Cette fiche mémo s’adresse principalement au médecin traitant. Elle vise à éviter la surconsommation et le mésusage des BZD dans l’anxiété et l’insomnie. Il est le professionnel le plus à même d’informer ses patients sur les dangers d’une prise au long cours de ces médicaments. Aujourd’hui, il est observé une consommation s’étendant sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Or, au-delà de quelques semaines, les risques d’effets délétères augmentent : somnolence diurne, chutes, accidents, troubles de la mémoire, etc. Les risques de dépendances sont également amplifiés".
Voici donc le texte proposé, un peu partout. Il s'adresse aux médecins. Or, très souvent, la pression du patient pour "un médicament" est considérable. La croyance est massive, qu'un trouble d'anxiété ou du sommeil est à réparer" avec un traitement. Chacun de nos patients a essayé, et "ça marche, et même très bien, quitte à prendre 2 ou 3 comprimés au lieu d'un seul. Un peu comme, quand j'ai très soif, 2 verres d'eau sont plus agréables qu'un seul ...
Après des années de rapports, d'articles, de mises en gardes, de recommandations, auprès des professionnels, mais aussi d'articles, de mises en garde, d'émissions radio ou TV auprès du public, les modalités d'usage n'ont pas bougé.
Faudra-t-il en arriver à classer ces produits en stupéfiants ? Quels dispositifs ont fait leurs preuves, face aux toxiques ? Quels moyens seront proposés, non par les gouvernants, qui ne font qu'appliquer des recettes venues d'ailleurs, mais par ceux qui tiennent les gains de productivité ?
On sait qu'anxiété, stress, dépressions, insomnies, et autres troubles psychiques sont directement liés aux conditions de vie ; en somme, quelle manière de vivre instaurer, pour diminuer ce vaste mal-être, secondaire à l'individualisme, et aux faux paradis de milliers de self-made-men, ("je me suis fait tout seul"), qui au volant de leurs voitures font tout pour répondre à des injonctions mortifères à petit feu ... sans s'autoriser l'absence d'activité et l'ennui, remplacés par la frénésie des agendas.
A suivre.
*****
Sur les mois d'avril et mai, le temps a été court pour lire bien des publications éparses ou internationales. Choix donc de reprendre un certain nombre de revues Prescrire de 2014, et d'en redire les avertissements qui en valent la peine.
Les antidépresseurs sont en bonne ligne, avec les rabdomyolyses sous mirtazapine (Norset*), et les risques graves de l'agomélatine (Valdoxan* ; hépatites, pancréatites, syndrome de Stevens Johnson), de la duloxétine (Cymbalta* ; hypertension, troubles du rythme, hépatites et Stevens Johnson), de milnacipran et venlafaxine (Ixel* ; hypertension, troubles du rythme) et pour Effexor*, même chose avec aussi allongement du QT) - Prec. Fev 2014 p 143. Les IRS sont aussi notés en juin 2014 à risque d'hypertension art. pulmonaire persistante chez le nouveau-né, (1/300), ce qui incite à grande prudence. Baclofène haute dose : risque de sevrage lors d'arrêt brusque. Des pertes d'audition parfois sous valproate. Le citalopram et sa copie ont trop à risques cardiaques. En septembre, la revue expose les anomalies de sperme sous IRS. Des psychotropes donnent des caries par sécheresse buccale (Octobre) ...
La tianeptine (Stablon*, atteinte cutanées parfois mortelles), l'asénapine (Sycrest*, non encore sur le marché, mais peu efficace et bien des effets indésirables), et l'étifoxine (Stresam*, avec des hépatites, et syndromes de Stevens Johnson), ne font pas mieux.
Certains produits sont à risque de comportement violents, comme olanzapine, aripiprazole, rispéridone, fluoxétine, paroxétine, venlafaxine, sertraline, séroopram et escitalopram, mirtazapine, duloxétine, … quétiapine, triazolam (Halcion*), zolpidem, diazépam, alprazolam, clonazépam (Rivotril*). Rappelons, avec les auteurs, qu'il ne s'agit que de co-occurences et non de liens effet-cause directs et certains. (voir Prescrire de février 2014, p 110). Dans ce même numéro, grande inquiétude face à l'usage immodéré des anticholinestérasiques chez les plus de 60 ans.
Dans le cadre des soins aux séniors, l'étude sur les anticholinestérasiques et interactions a concerné les 3 principaux. Sur une période 2003 2011, les produits ont été pris plus de 6 mois par les trois quarts des malades. Ces produits étaient associés à d'autres bradycardisants (44% des cas), un neuroleptique (33%), ou les deux (13%). L'article rappelle le risque probable, plus important, de décès, pour les patients recevant un anticholinestérasique.
(données de février 2014)
En juin, la revue indique le risque de sevrage sous baclofène, et sur le risque d'HTAP chez les nouveaux nés dont la mère était sous ISRS ( 2ème partie de grossesse).
Europe, mars 2015 : alerte à l'hydroxyzine (ATARAX*)
Les médecins devront prendre certaines précautions dans la prescription de cet antihistaminique de première génération (hydroxyzine - ATARAX), pour diminuer le risque d'arythmies, potentiellement fatales, selon une alerte de l'Agence européenne du médicament.
L'hydroxyzine est approuvé dans l'Union européenne pour anxiété, troubles du sommeil et prurit, ainsi que pour prémédication avant chirurgie.
Les mêmes indications sont approuvées aux États-Unis, où il est aussi utilisé comme un antiémétique chez l'adulte.
Le comité de Pharmacovigilance de l'Agence a passé en revue la sécurité de l'hydroxyzine sur demande hongroise, au vu d'effets cardiaques défavorables. Il est confirmé un risque faible, mais certain, de prolongation d'intervalle QT et torsades de pointes, qui peuvent déclencher une fibrillation ventriculaire.
Cependant, le comité a décidé que les cliniciens pourraient continuer à prescrire le médicament dans les conditions suivantes :
- dose efficace la plus faible possible, durant un temps le plus court possible.
- pas d'utilisation pour des patients avec des facteurs de risque connus pour des arythmies ou avec un médicament à risque de prolongation du QT.
- dose quotidienne maximale de 100 mg chez l'adulte
- pas d'utilisation chez les personnes âgées, ou en cas d'usage inévitable, la dose quotidienne maximale pour cette tranche d'âge devrait être de 50 mg.
En savoir plus :
http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/Press_release/2015/02/WC500182462.pdf
La surveillance rénale est un élément vital pour les personnes sous lithium.
G. Ardiet
Les recommandations du NICE nous sont familières, et l'Université East Anglia - Norwich, attire notre attention sur l'usage du lithium.
Cet avertissement s'appuie sur une publication du BMJ de novembre 2014, et nous a été transmis par A. Moulsma.
700 sujets ont été suivi sur 10 années. Pour la 1ère fois, il est démontré que des taux supérieurs à 1 mmol/litre entraîne une diminution de filtration glomérulaire, avec atteinte du rein au bout de 9 mois d'exposition à un tel taux. Les recommandations sont donc de procéder à un contrôle lithiémie non plus tous les 6 mois, mais tous les 3 mois. En outre, l'atteinte rénale est proportionnelle à l'élévation excessive des taux de lithium.
La présente recommandation est à poursuivre tant qu'une autre évaluation n'aura pas invalidé celle-ci.
Nouvelles de Franche Comté : Adjonction d'aripiprazole lors de l'inefficacité des antidépresseurs
E. Rigaut
L'article étudié propose d'associer antidépresseur et aripiprazole (en France, Abilify*). Cela comme adjuvant à un ou plusieurs antidépresseurs (un à 3), lors d'inefficacité. Outre le titre, nous avons repris les conflits d'intérêt majeurs de l'auteur principal. Puis sa conclusion "flamboyante", prouvant une amélioration dès 8 jours de traitement ... Bien sûr, nous attendons replication de cette étude par un auteur sans subsides dudit laboratoire. Car on ne peut avoir à la fois le beurre (la célébrité), et l'argent du beurre (le financement par les labos)
Response and Remission Rates With Adjunctive Aripiprazole in Patients With Major Depressive Disorder Who Exhibit Minimal or No Improvement on Antidepressant Monotherapy
D. E. Casey, K. K. Laubmeier, J. M. Eudicone, R. Marcus, R. M. Berman, Z. Rahman, J. Sheehan. Int J Clin Pract. 2014;68(11):1301-1308.
Les liens d'intérêt :
Daniel Casey has, in the past 2 years served as a consultant for Genentech. James M. Eudicone, and Zia Rahman are employees of Bristol-Myers Squibb. Kimberly K. Laubmeier, Ronald Marcus, Robert M. Berman, and John Sheehan were employees of Bristol-Myers Squibb during the development of this manuscript. Kimberly K. Laubmeier is currently an employee of Otsuka America Pharmaceutical, Inc and John Sheehan is currently an employee of AstraZeneca Pharmaceuticals.
Les conclusions de l'article :
The evidence from the current post hoc analysis showed that patients with no improvement after 8 weeks of antidepressant monotherapy significantly benefited from adjunctive aripiprazole treatment. ADT minimal improvers demonstrated a significant improvement compared with ADT alone as early as after 1 week of adjunctive treatment; while ADT non-improvers demonstrated a significant improvement compared with ADT alone as early as the second week of adjunctive treatment. These results support the efficacy of adjunctive aripiprazole treatment for patients with MDD with all levels of response to ADT.
2 infos en psy du BIP 2014 N4 Toulouse
Aripiprazole (Abilify®): par son effet agoniste partiel des récepteurs dopaminergiques, ce neuroleptique (comme les agonistes dopaminergiques) est pourvoyeur de troubles compulsifs et d'hypersexualité (Thérapie 2014 Oct Epub).
Etifoxime (Stresam®), un médicament ancien prescrit dans l'anxiété: efficacité mal évaluée associée à des effets indésirables "graves" dont hépatites, DRESS, Stevens-Johnson et Lyell.
Au-delà des « classiques » études de cohorte et cas/témoins, Agnès Sommet
La Pharmacoépidémiologie est une discipline pharmacologique empruntant à l’épidémiologie ses méthodes pour évaluer en population les bénéfices, les risques et les modalités d’utilisation des médicaments. Pour cela, les schémas d’étude les plus fréquemment utilisés dans les bases de données de santé sont les cohortes ou les cas/témoins.
Une alternative à ces schémas d’étude classiques est représentée par les séries de cas dans lesquels chaque individu est son propre témoin (Self-Controlled Case-Series ou SCCS). Ce schéma d’étude est utile pour étudier l’association entre une exposition médicamenteuse transitoire et un événement indésirable.
Qu’est-ce que le syndrome sérotoninergique ?
Delphine Abadie
Il se manifeste par une hyperexcitabilité neuromusculaire prédominant aux membres inférieurs (surtout myoclonies et hyper-réflexie, tremblements fins des extrémités, parfois rigidité dans les cas "graves"), neurovégétative (hypo ou hypertension artérielle, tachycardie, frissons, fièvre, sueurs, éventuellement coma) ainsi que par ... suite : BIP 31
http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202014,%2021,%20(3),%2031-45.pdf
DEPAMIDE & DEPAKOTE :
En date du 11/12/14, l'ANSM indique que, chez les femmes et les jeunes filles en âge de procréer, ces produits ne sont utilisables qu'en l'absence d'alternative, et avec une contraception efficace.
Ne pas prescrire de valproate chez les femmes enceintes ou en âge de procréer
Tenant compte de l'ensemble de ces données, le CMDh recommande aux professionnels de santé, dans un communiqué du 21 novembre 2014, : •de ne pas prescrire de médicaments contenant du valproate ni leur dérivés chez les femmes enceintes et chez femmes et les jeunes filles en âge de procréer sauf si les autres traitements sont inefficaces ou mal tolérés ;
•de s'assurer que leurs patientes sont informées des risques inhérant à la prise de valproate pendant la grossesse ;
•de réévaluer régulièrement la nécessité d'un tel traitement chez les femmes susceptibles d'être enceintes ;
•de réévaluer le rapport bénéfice/risque du traitement par valproate chez toute femme qui "tombe" enceinte ou qui a un projet de grossesse et chez les jeunes-filles au moment de leur puberté.
Les femmes pour lesquelles le valproate constitue la seu
le option thérapeutique doivent être averties de la nécessité d'utiliser une contraception efficace ; leur prise en charge et l'initiation d'un traitement à base de valproate doit être assurée par un médecin expérimenté dans ce domaine.
Dans un communiqué du 11 décembre 2014, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) précise que les laboratoires concernés par ces recommandations devront mettre à jour l'information de leurs produits et soumettre un matériel éducatif à l'ANSM pour approbation.
L'ANSM précise par ailleurs que "la portée de cet arbitrage a été strictement limitée à l'utilisation du valproate de sodium chez les femmes en âge de procréer et que le rapport bénéfice/risque de ces produits dans chacune de leurs indications n'a pas été réévalué au cours de cette procédure."
Pour mémoire, avec le Lithium, traitement possible en cours de grossesse si dépistage échocardio foetal.
(Pour éviter tout risque, interrompre le lithium entre 4 et 9 semaines d'aménorrhée)
ZIPRASIDONE
Lien notable suspecté entre les antipsychotiques et des réactions cutanées systémiques.
La FDA (le gendarme USA pour les médicaments entre autres) alerte sur des hyperéosinophilies et une atteinte inflammatoire systémique, liées à la ziprasidone. Une plus garnde surveniue est signalée lors des observances irrégulières, quand les patients arrêtent leur traitement lors d'absence de signes cliniques.
Cet effet indésirable grave a été signalé pour 6 ^patients, aucun n'est décédé.
Commentaire au titre du CERIMP :
Ce produit fort heureusement n'est pas commercialisé en France, mais montre bien l'incertitude liée, à notre avis, au médicaments "poussés" sur la marché, pour rentabiliser les efforts de développement (ou de copies cachées) et les investissement bancaires des firmes et de leurs actionnaires.
Le texte d'origine
Antipsychotic Linked to Potentially Fatal Skin Reaction
Caroline Cassels
DisclosuresDecember 11, 2014
The antipsychotic ziprasidone (Geodon, Pfizer Inc) and its generic counterparts have been linked to a rare but potentially fatal skin reaction, prompting the US Food and Drug Administration (FDA) to add a new warning to the drug's label.
Known as DRESS (drug reaction with eosinophilia and systemic syndromes), this serious condition can start with a fever and a rash and/or swollen lymph glands. DRESS can quickly spread to all parts of the body, causing inflammation in major organs, including the liver, kidneys, lungs, heart, or pancreas. DRESS can also increase eosinophils and lead to death.
Ziprasidone is used to treat schizophrenia and bipolar I disorder.
At the first sign of fever and rash, patients should seek immediate and urgent medical care, the FDA notes in a release. In addition, healthcare professionals should immediately stop treatment with ziprasidone if DRESS is suspected, but it also warns that patients should not discontinue the drug on their own, particularly in the absence of symptoms.
The FDA warning is based on a review of six patients in whom the signs and symptoms of DRESS appeared between 11 and 30 days after initiation of ziprasidone treatment. None of the patients died.
The FDA has required the drug's manufacturer to add a new warning for DRESS to the Warnings and Precautions section of the drug labels for the capsule, oral suspension, and injection formulations.
The FDA is urging healthcare professionals and patients to report side effects involving ziprasidone to the FDA MedWatch program at 1-800-332-1088 (P), 1-800-FDA-0178 (F
Arrêt de commercialisation de mirtazaipine – Norset* 15 mg/ml, solution buvable
Avis de MSD France
Les unités actuellement disponibles sur le marché seront écoulées jusqu’à épuisement des stocks, devant survenir courant octobre 2015 selon estimations à ce jour.
Norset, 15 mg/ml solution buvable, est indiqué dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs chez l'adulte.
Il n’existe pas de forme générique de la présentation solution buvable. Cependant, la mirtazipine est également commercialisée sous forme de comprimés orodispersibles qui peuvent être utilisés chez des patients ne pouvant pas avaler de comprimés